Comme nous l’avons vu dans mon dernier article sur le référencement naturel, l’acquisition de lien figure parmi les enjeux majeurs de la stratégie SEO. Cependant, créer un netlinking de qualité demande beaucoup de travail et un peu d’ingéniosité. Nous verrons donc dans cet article un certain nombre de moyens et d’actions destinées à générer du lien vers votre site. Par soucis de clarté, nous classerons ces méthode du plus propre au plus « sale » aux yeux de Google.
Comment faire un netlinking de qualité ? 5 bonnes pratiques.
1- Production de contenu , travail autours de la marque et partenariats
Parmi les actions les plus appréciées par Google, nous commencerons par la production de bon contenu. En effet, si le contenu d’un site est pertinent, il aura bien plus vocation à être partagé naturellement par d’autres sites. Surtout si ce contenu est correctement valorisé. Notamment grâce aux réseaux sociaux et leurs hashtags, qui permettront de « viraliser » l’information auprès d’une cible qui nous suit déjà, ou s’intéresse du moins à nos sujets d’expertises. Ce qui peut être soutenu par le travail de branding et la recherche d’ambassadeurs qui seront en mesure de parler et faire parler de nous. On peut donc dire aisément que Google favorise les stratégies d’inbound marketing. Ce qui revient à la production de contenu de qualité ayant vocation à devenir viral, comme par exemple les infographies, les relations presse ou encore les véritables partenariats métiers.
Par ailleurs, Google apprécie qu’un site se montre à jour sur son domaine d’expertise et apparaisse comme un influenceur de son marché. Ainsi, on notera encore quatre types d’actions relativement propres destinées à générer du lien vers notre site:
2- Le/les blog(s) déporté(s) d’entreprise
Ils permettent de se focaliser sur un domaine d’expertise en particulier sur lequel on souhaite obtenir de la légitimité. C’est l’occasion d’obtenir du lien sur celui-ci, qui permettra au blog de se populariser tout en ayant la capacité de rediriger le jus SEO vers notre site de manière complètement autonome.
3- Les blogs thématiques
Certain grands sites de presse proposent aux marques de publier du contenu dans des tribune dédiées ce qui permet à la fois de générer du lien, mais aussi d’appuyer on expertise aux yeux de Google et ceux du monde.
4- Les annonces de recrutement.
En effet, ce levier représente un double avantage. Le premier: il bénéficie au travail de la marque employeur en permettant aux annonces d’être mieux référencées. Le second: certaines plateformes de recrutement proposent à l’utilisateur la possibilité d’intégrer un lien à sa description ou même dans l’offre. Ce qui permet potentiellement s’il est suivit, de populariser la page de destination de votre lien.
5- Suggérer un article pour compléter celui de notre interlocuteur
Enfin, nous noterons une dernière pratique assez répandue, mais très fastidieuse étant donné le ration prises de contact / taux de réponses des sites internet. Ce dernier volet consiste simplement à trouver des sites traitant de contenus similaires aux vôtres, pour tenter d’acquérir du lien en complétant simplement les dires du rédacteurs. Imaginons que mon site soit un comparateur en ligne, proposant des assurances automobile. Je possède sur mon site un blog me permettant d’aborder au global des sujets liés à l’automobile, tels que “les garanties à prendre en compte dans le choix de son assurance”.
En naviguant sur internet, je remarque un site auto qui traite dans un de ses articles de “Comment assurer au mieux son véhicule de sport ?”. Notant qu’il n’aborde pas les garanties comme je le faisais dans mon article, je le contact et lui propose de reprendre le mien afin de compléter le sien de manière pertinente. En bon négociateur, j’obtiens un lien en “Do-follow”, c’est à dire capable de transmettre de la popularité à la différence du lien “No-follow”, qui tend de plus en plus à se généraliser, tant les sites prennent le soin de bien garder leur popularité en évitant de la diluer par des liens sortant. Vous l’aurez compris, ce cas de figure est en théorie celui d’une belle réussite. Mais en pratique, c’est bien souvent beaucoup plus compliqué malheureusement.
Travailler son netlinking par la curation:
Maintenant que nous avons vu les pratiques les plus seines aux yeux de Google, voyons comme il est possible d’aller cherche du lien dans le profil de backlinks de nos concurrent ou via les mentions de marques.
Veille & activation:
Comme nous avons pu le voir à travers la partie sur les indicateurs SEO de netlinking, il existe aujourd’hui un certain nombre d’outils SEO en ligne qui permettent, notamment, d’observer une veille constante sur ses acquisitions et pertes de liens. Certain permettent en plus de ceci d’être notifié dès lors qu’un lien disparaît, afin de contacter au plus vite le site de manière à négocier sa réactivation. Cependant, ce n’est pas rien que d’avoir du lien mais il faut aussi veiller à ce qu’ils pointent vers des pages existantes.
En effet, un certain nombre de liens complètement inefficaces bien que présents sont simplement des liens dont l’URL a mal été écrite, ou dont la page de destination a été supprimée ou modifiée. Par conséquent, on observe une page 404 qui ne transmet aucune popularité.
Le monitoring de SERP
Une autre pratique d’acquisition de lien consiste à monitorer les SERP, de manière à espionner la concurrence. Cela permet de voir les domaines qui présentent les plus belles évolutions de positions, afin de détecter les opportunités de backlinks fraîchement activées par le concurrent puis tenter de les activer à notre tour. Cependant cela nous amènera souvent à faire de l’achat de liens. Ce qui amorce parfaitement la transition vers les techniques un peu plus sombres du netlinking.
Les techniques un peu plus sombres du netlinking:
Dans les techniques un peu moins conventionnelles, il y a aussi le genre d’action que l’on qualifiera de “pas vu, pas pris”.
En effet, il existe des techniques un peu “old school” qui marchent encore telles que les inscriptions dans les annuaires thématiques proposant des liens en “do-follow”, ou les partenariats de type échanges de liens. Toutefois, il va de soit que ces actions peuvent être préjudiciables au site et qu’elle doivent être faites de manière mesurée ou, dans le cadre d’un échange de liens, il est mieux de trouver un moyen de procéder un échange décroisé.
Enfin viennent les plateformes d’achat de lien qui créent leurs propres sites ou fonctionnent comme des régies publicitaires, puis le rachat de domaines expirés ou l’utilisation de domaines satellites que l’on nomme les PBN. Ces sites nous permettent de se protéger d’une éventuelle pénalité de Google en dirigeant tous les liens les moins propres vers ces sites qui profitent donc de cette popularité, avant de la rediriger cette polarité vers notre site. Cependant, avant de mener ce genre d’actions, il faut être un éminent spécialiste si l’on veut passer sous les radars de Google, et nombreux sites sont ceux qui se font pénaliser chaque jours.
Pour conclure…
Le netlinking, à l’instar du SEO est un travail de fourmi dans lequel il est nécessaire d’être constamment en veille, tout le temps à l’affût de la moindre opportunité, et surtout très vigilant pour éviter les pénalités de Google. Populariser un site demande du temps, donc une bonne dose de patience et bien-sûr une sens accru de la négociation car nombreux sont les sites qui vous proposerons de l’achat d’articles sponsorisés.
Dans un monde idéal, un bon content marketing, quelques partenariats puissants et des réseaux sociaux performants devraient suffire à obtenir le bon référencement souhaité. Malheureusement, n’oubliez pas que vous devrez souvent mettre la main à la poche si vous voulez vous démarquer de la concurrence et ce, malgré les pénalités potentielles de Google. Soyez donc vigilants, trouvez des sites de qualités et ne sombrez pas dans l’obsession du volume.
Si besoin, mettez en concurrence les agences spécialisées dans le netlinking et trouvez celle qui vous proposera la meilleur offre en restant vigilants tout de même par rapport à la qualité des liens acquis..